Bien qu’un produit naturel soit bénéfique pour la santé, il peut aussi être nocif. Cela dépend des antécédents de la personne qui la consomme, de son état de santé actuel et d’autres paramètres.
La manière de l’utiliser déterminera aussi ses effets : un mauvais dosage, une application au mauvais endroit et le produit naturel devient un nuisible aggravant ou générant un mauvais état de santé.
Découvrons ensemble dans quel cas il vaut mieux l’éviter.
Un surdosage peut être légèrement toxique à cause de la présence de saponines et d’alcaloïdes. Le dosage quotidien est d’au maximum trois cuillères à café, dépendant aussi de la capacité de la personne à le supporter.
En effet, pour certaines personnes 1 ou 2 cuillères est la limite.
Si vous êtes sous traitement anticoagulant, il est aussi recommandé de l’éviter car elle a un impact sur la circulation du sang dans votre corps.
Il n’est clairement pas déconseillé aux femmes enceintes de ne pas consommer l’huile de nigelle.
Nous nous contentons donc de dire que la prudence est de mise car il n’existe aucune étude scientifique sur le sujet.
Il n’y a pas d’études sur les bébés de moins de 13 mois sur la consommation d’huile de nigelle. Surement car personne ne voudrait prendre de risque de faire les tests et cela se comprend.
La recommandation est donc la même que pour les femmes enceintes.
Il est tout à fait légitime de prendre à la dérision ces recommandations, mais que voulez-vous conseiller dans ce cas ? Faire semblant que tout est ok et vous conseiller de la consommer ? À quel prix ?
Le fait de l’interdire à tout prix semble aussi être aberrant dans le sens où aucun risque n’est prouvé. Si on s’interdit les choses en ce sens, rien ne serait consommable sur Terre quasiment.
Au contact de votre peau, l’huile de nigelle peut engendrer une inflammation si vous êtes atteint de dermatite.
Pour voir si vous êtes concerné, faites un test cutané. Cela consiste à appliquer l’huile dans un endroit peu voyant de votre corps et attendre la réaction. Vous pouvez par exemple le faire sur votre coude.
Quoi qu’il en soit, il ne faut jamais arrêter un traitement médical et s’automédicamenter. Les risques d’une telle initiative peuvent s’avérer désastreux.
Ne nous improvisons pas chercheur ou médecin à nos heures perdues, il s’agit ici de votre santé.
C’est d’autant plus vrai pour les populations à risque comme les femmes allaitantes, les personnes obèses et les malades.
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