La toux peut provenir de nombreuses causes, pouvant être un signal d’autres problèmes de santé sous-jacents et devant à la fois être traitée et utilisée comme signal pour de plus amples investigations.
La nigelle ayant de nombreux bienfaits, la question se pose sur son efficacité spécifiquement sur la toux par la présence du principe actif la “thymoquinone”.
Une étude menée aux Emirats sur des animaux a démontré que la consommation de l’huile de nigelle permettait d’avoir de meilleurs résultats que d’autres solutions.
En effet, ceux exposés à de la codéine ou de la thymoquinone ont eu beaucoup moins de toux que ceux qui ont consommé une solution saline.
La codéine et la thymoquinone ont ensuite été comparés séparément, les deux ayant des résultats similaires.
Étude concernée : Boskabady MH, Kiani S, Jandaghi P, Ziaei T, Zarei A. Antitussive effect of Nigella sativa in guinea pigs. Pakistan Journal of Medical Sciences. 2004;20:224–8.
La nigelle a été comparée à la codéine, car ce sont les deux éléments les plus utilisés pour combattre la toux. En effet, la codéine est le principal actif désigné pour agir sur la toux dans les sirops.
Une étude menée en Iran a de nouveau montré que la thymoquinone et la codéine se valent en termes de lutte contre la toux.
Étude concernée : Comparison of Antitussive Effect of Nigella Sativa with Codeine in Guinea Pig. Auteurs : M. H. Boskabady S. Kiani P. Jandaghi T. Ziaei A. Zarei. Department of Physiology, Ghaem Medical Centre, Mashhad University of Medical Sciences, Mashhad, Iran.
Bien que l’étude précédemment citée se concentre sur la thymoquinone, cela permet d’avoir une vue réelle des effets potentiels de la nigelle vs la codéine.
La problématique de la codéine est qu’elle présente de nombreux effets secondaires comme l’addiction, des troubles du sommeil, des nausées, une sorte d’euphorie. Alors que l’huile de nigelle n’en a pas.
L’huile de nigelle est clairement une alternative plus saine aux sirops. D’autant plus qu’une large étude de l’UFC que choisir a démontré qu’une majorité des sirops étaient plus des placebo que des solutions concrètes.
Depuis 2022, certains sirops contenant ces molécules dangereuses commencent à être interdits en France et en Europe
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